L’air comprimé dans l’industrie forestière

En 2021, la superficie moyenne des maisons à ossature en bois nouvellement construites dépassait 232 m² (2 500 pieds2). Saviez-vous qu’il faut plus de 15 000 pieds-planche pour réaliser une telle construction ? On ne peut donc pas sous-estimer l’importance de l’industrie forestière pour des produits tels que le papier, le bois d’œuvre et les panneaux. L’air comprimé joue également un rôle essentiel dans l’industrie forestière, une industrie sur laquelle nous comptons tous.

Un client de Sullair produit plus de 27,4 millions de mètres (90 millions de pieds) de bois d’œuvre par an, dont 15 240 à 19 812 mètres (55 000 à 65 000 pieds) par périodes de travails de 10 heures. La quasi-totalité des applications exigent de l’air comprimé ; c’est pourquoi cette usine fonctionne généralement avec deux compresseurs de 50 ch et un compresseur de 100 ch.

Les applications d’une usine, dont beaucoup nécessitent de l’air comprimé, sont les suivantes :

1. Écorçage

L’écorçage, ou le retrait de l’écorce d’un tronc, est la première étape du processus. On utilise un détecteur de métaux juste avant le passage de l’écorceuse pour détecter les robinets de récolte de sève. Les troncs sont déplacés à l’aide de cylindres à air, qui nécessitent de l’air comprimé ; il en va de même pour le dispositif d’écorçage destiné à faire tourner le tronc et à l’écorcer.

Des culbuteurs sont utilisés entre l’écorceuse et la scie de tête pour retourner les troncs, ce qui nécessite généralement environ 900-110 psi d’air. Une scie de tête coupe les souches en bûches ou en rondins non finis, ce qui nécessite également de l’air comprimé pour maintenir la pression sur la scie.

2. Classification du bois

Après l’écorçage et la découpe à la scie de tête, une déligneuse taille les bords des planches, et toutes les planches découpées passent par un puits d’accumulation. On utilise ensuite une grimpeuse pour amener les planches jusqu’à la classeuse. Chaque pièce de bois est triée selon diverses classifications en fonction de caractéristiques visuelles connues pour affecter la résistance et la rigidité du bois, telles que la taille des nœuds et la pente du fil. Des lasers scannent ensuite le bois pour en déterminer la longueur, la largeur et la hauteur.

3. Canne-mesure des pieds-planche

On utilise une règle pour déterminer la quantité de bois en termes de pieds-planche pour chaque planche individuelle.

4. Séchage et produit final

Le bois est ensuite séché à l’aide d’un système complet d’air comprimé. Saviez-vous que le bois d’œuvre de pin rétrécit généralement d’un demi-pouce (1,27 cm) et que la coupe du bois dur est 1/8 po (0,3175 cm) plus grande que nécessaire afin que le bois puisse sécher à sa taille réelle ?

De nombreux clients du secteur forestier travaillent 24 heures sur 24 ; ils doivent donc pouvoir compter sur un système d’air comprimé efficace et fiable. Les temps d’arrêt ne sont tout simplement pas une option envisageable. Contactez votre distributeur local Sullair pour en savoir plus sur la façon dont les solutions d’air comprimé Sullair répondent aux besoins de l’industrie forestière.